Le retour des grandes peurs...?
A l'approche des grandes crises, apparaissent soudain de nouveaux bouc-émissaires... Ceux qui les désignent sont bien tranquilles car on ne s'occupera pas de leur cas (cette fois-ci encore...) Alors, à quand un nouveau génocide, même déguisé en guerre, dans les nouvelles formes de la "Chasse aux sorcières"...? La rhétorique a bien evolué en 2000 ans de pratiques intensives sur les peuples de toutes les nations. Merci Aristote. Mais aujourd'hui on fait des merveilles avec la télévision, la manipulation de l'image, du montage et du discours : il n'y a plus de coupable, il n'y a que des gens qui n'ont que le sort qu'ils méritent... et le monde entier est d'accord. Comment et qui fixe la "valeur" d'un être humain, et surtout avec quels critères ? Ta culture, ton éducation et ta productivité bien sûr... ? Parlons-en de la productivité... tout le monde s'accorde à se dire qu'il y a un problème quand des entreprises qui font des bénéfices licencient à bout de bras. Mais qui trouve une solution ? Souvenez-vous d'un certain slogan : "3.000.000 dejuifs, 3.000.000 de chomeurs"... Et vous connaissez la suite de l'histoire si vous avez bien révisé vos cours à l'école. Malheureusement, il y en a qui sont tenté, en cette année 2007 de resortir ce slogan en le mettant au goût du jour bien sûr... Et à notre époque ce ne sont pas les bouc-émissaires qui manquent... Et pourtant... La logique est très simple : tout travail mérite salaire ! Là où les mathématiques deviennent absurdes, c'est que quelqu'un qui est dans la même entreprise que toi peut toucher 200 fois ton salaire, voire plus voire moins. Ca dépasse ma raison... mais apparemment ça ne choque personne... De toutes façons, ne comptez pas sur ceux qui ont leurs acquis pour les lacher. On va plutôt aller puiser dans les acquis sociaux pour rétablir la balance dans le manque à gagner de "la grande caisse"... au moins on sait que personne ne viendra se plaindre : va essayer de bouger les 11 millions personnes qui vivent en dessous du "seuil de pauvreté" et qui sont plus occupés à survivre que penser à tout ça... La crosse en l'air -quelque fois les paroles en l'air- on veut faire la révolution mais on a déjà peur de se battre pour conserver nos acquis. Cerné de tous les côtés par l'insécurité -ou la précarité (amour travail chance santé...) on a fini par avoir peur de tout et on n'ose plus bouger de peur que les choses puissent nous retomber dessus, la fameuse épée de Damoclès qui nous pend au nez. Dans le doute mieux veut attendre et voir ce qui va se passer, n'est-ce pas ?
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