25 févr. 2007

Le retour des grandes peurs...?

A l'approche des grandes crises, apparaissent soudain de nouveaux bouc-émissaires... Ceux qui les désignent sont bien tranquilles car on ne s'occupera pas de leur cas (cette fois-ci encore...) Alors, à quand un nouveau génocide, même déguisé en guerre, dans les nouvelles formes de la "Chasse aux sorcières"...? La rhétorique a bien evolué en 2000 ans de pratiques intensives sur les peuples de toutes les nations. Merci Aristote. Mais aujourd'hui on fait des merveilles avec la télévision, la manipulation de l'image, du montage et du discours : il n'y a plus de coupable, il n'y a que des gens qui n'ont que le sort qu'ils méritent... et le monde entier est d'accord. Comment et qui fixe la "valeur" d'un être humain, et surtout avec quels critères ? Ta culture, ton éducation et ta productivité bien sûr... ? Parlons-en de la productivité... tout le monde s'accorde à se dire qu'il y a un problème quand des entreprises qui font des bénéfices licencient à bout de bras. Mais qui trouve une solution ? Souvenez-vous d'un certain slogan : "3.000.000 dejuifs, 3.000.000 de chomeurs"... Et vous connaissez la suite de l'histoire si vous avez bien révisé vos cours à l'école. Malheureusement, il y en a qui sont tenté, en cette année 2007 de resortir ce slogan en le mettant au goût du jour bien sûr... Et à notre époque ce ne sont pas les bouc-émissaires qui manquent... Et pourtant... La logique est très simple : tout travail mérite salaire ! Là où les mathématiques deviennent absurdes, c'est que quelqu'un qui est dans la même entreprise que toi peut toucher 200 fois ton salaire, voire plus voire moins. Ca dépasse ma raison... mais apparemment ça ne choque personne... De toutes façons, ne comptez pas sur ceux qui ont leurs acquis pour les lacher. On va plutôt aller puiser dans les acquis sociaux pour rétablir la balance dans le manque à gagner de "la grande caisse"... au moins on sait que personne ne viendra se plaindre : va essayer de bouger les 11 millions personnes qui vivent en dessous du "seuil de pauvreté" et qui sont plus occupés à survivre que penser à tout ça... La crosse en l'air -quelque fois les paroles en l'air- on veut faire la révolution mais on a déjà peur de se battre pour conserver nos acquis. Cerné de tous les côtés par l'insécurité -ou la précarité (amour travail chance santé...) on a fini par avoir peur de tout et on n'ose plus bouger de peur que les choses puissent nous retomber dessus, la fameuse épée de Damoclès qui nous pend au nez. Dans le doute mieux veut attendre et voir ce qui va se passer, n'est-ce pas ?

12 févr. 2007

Le grand débat... c'est que le début...

Bientôt sur vos écrans le show le plus attendu de l'année : courez-y, vous en aurez pour votre argent. Sur tous les écrans du monde entier vous avez dû voir les bandes annonces de ce spectacle extraordinaire, pour lequel les plus gros moyens ont été mis en oeuvre...
C'est joué magnifiquement (avec sans doute les meilleurs acteurs du moment) et des milliers de figurants, des effets spéciaux à vous couper le souffle et à vous en mettre plein la vue.
Un spectacle féerique où il y aura de la magie,
des feux d'artifices, de l'illusionnisme, des effets sonores et lumineux. C'est tour à tour drôle, ou triste, quelque fois un peu absurde, mais toujours avec beaucoup de rebondissements : émotions garanties... On rit surtout beaucoup.
N'éteignez pas votre télé car les morceaux choisis et des extraits vont y être diffusés au cours des prochains mois (pour ceux qui ne peuvent pas voir le spectacle de plus près)...

Ce spectacle est mis en scène par les plus grands metteurs en scène du monde. Il dure jusqu'en avril-mai...
Alors foncez-y : ne ratez pas votre chance d'y participer (et de voter par SMS) ou d'y assister car ensuite il sera trop tard... Le prochain sera dans 5 ans...
Information /reservation :
votez-pour-moi-je-suis-le-meilleur@mais-je-vous-emmerde.com
P.A.F : vos impôts...

16 mai 2006

Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789

Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789


Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que leurs actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.

En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen.

1Art. er. -
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.

Art. 2. -
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

Art. 3. -
Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Art. 4. -
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

Art. 5. -
La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.


Art. 6. -
La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

Art. 7. -
Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance.

Art. 8. -
La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Art. 9. -
Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

Art. 10. -
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.

Art. 11. -
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

Art. 12. -
La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Art. 13. -
Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Art. 14. -
Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

Art. 15. -
La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Art. 16. -
Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.

Art. 17. -
La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.